Raphaël Boukris - Didomi : "Nous voulions des bureaux qui donnent envie de venir travailler”

Il y a quelques semaines, Didomi découvrait ses nouveaux bureaux Deskeo situés avenue de l’Opéra, en plein coeur de la capitale, juste avant d'annoncer une levée de fonds de 5 millions d’euros. Son co-fondateur, Raphaël Boukris, nous parle de la culture d’entreprise au sein de cette start-up spécialisée dans la gestion des données personnelles et nous explique comment leurs espaces de travail en sont le reflet.

Pouvez-vous nous présenter Didomi ?

Didomi existe depuis août 2017. Notre mission est simple : nous éditons des logiciels en Saas qui permettent aux entreprises de collecter, stocker et distribuer le consentement des utilisateurs, dans le respect du cadre réglementaire (ex : RGPD). Pour faire simple, nous aidons les entreprises à gérer toutes les permissions sur les données personnelles de leurs utilisateurs.

Les nouveaux bureaux Deskeo de Didomi à Paris

Lors des 6 derniers mois, nous avons connu une croissance rapide en passant de 10 à 30 collaborateurs et nous avons une portée internationale, avec nos deux pôles principalement à Paris et New-York. Mais nous ne comptons pas nous arrêter là ! Nous avons levé 5 millions il y a deux semaines auprès de Breega et BPI France ce qui va confirmer notre expansion commerciale, mais aussi nos investissements produit.

Nous avons passé nos deux premières années au domaine des entrepreneurs dans le IIe arrondissement. À partir de décembre 2019, nous avons voulu avoir nos propres bureaux afin d’envisager notre croissance.

Comment vos bureaux reflètent-ils votre culture?

Nous avons une vraie culture de la confiance avec nos collaborateurs. Nous favorisons le télétravail depuis nos débuts et nous n’encourageons pas le présentiel. Bien sûr, nous laissons le choix à chacun de nos salariés de se rendre sur leur lieu de travail, les conditions de travail à la maison variant d’une personne à l’autre selon sa situation.

Selon nous, les bureaux doivent être un point de rassemblement, de collaboration, mais nous laissons chacun organiser sa semaine.

Nous voulions un quartier très central entre Opéra, Bourse et Sentier, donc un périmètre assez restreint. Nous voulions vraiment un quartier très bien desservi pour limiter le temps de transports de nos collaborateurs. Enfin, l’autre aspect primordial pour nous, c’était d’avoir des bureaux qui donnent envie de venir travailler. Deskeo nous a aidés à aménager les lieux en favorisant les espaces de convivialité, des salles de réunion, des phone booths pour passer ses appels en toute tranquillité. Pour nous c’était très important.

Nous n’avons pas de place attitrée au sein de nos bureaux et chacun est libre de s’installer ou il le souhaite – sauf bien sûr dans le cas d’un équipement spécial nécessaire pour des missions précises (multi écrans ou autre).

Qu’est-ce qui vous a séduit initialement dans l’offre Deskeo ?

La flexibilité du modèle, évidemment, avec un engagement moindre que dans un bail classique mais surtout l’aménagement des locaux. Cet aspect clé en main, ou nous n’avons pas eu à gérer les travaux, les fournisseurs…

Nous avions, comme évoqué plus tôt, un périmètre de recherche très restreint et Deskeo a pu nous faire différentes propositions au sein du quartier. Par exemple, nous avions d’abord visité une surface dans l’immeuble d’en face. Cette abondance d’offres était très appréciable. Enfin, un forfait global, sans coûts cachés, qui nous permet d’avoir une vraie vision de nos dépenses à long terme.

Le confinement a-t-il changé votre rapport au bureau?

Non, comme je l’ai dit, nous avions déjà une grande partie de nos effectifs en remote. Le télétravail fait partie intégrante de notre organisation depuis le début et nous n’avons donc pas dû faire face à un gros changement structurel. Les dernières semaines ont confirmé que notre organisation du travail, basée sur la confiance et la responsabilité de chacun, était tournée vers l’avenir.